IL ne faut pas chercher à rajouter des années à sa vie, mais plutôt essayer de rajouter de la vie à ses années.

John F. KENNEDY

mercredi 17 février 2010

U kanal bu?


Depuis bien des années, le Séminaire Notre Dame, dans son journal titré de cette interrogation, fait une sorte de bilan annuel. On y relève des articles retraçant certains points les plus marquants des activités menées tout au long de l’année. Ces articles, de façon variée, évoquent des progrès glorieux d’un domaine de compétence, des événements plus ou moins agréables et présente une rubrique de blagues,
Mais le journal n’était qu’à l’apogée de sa jeunesse. Et « la parole plus jeune a du fruit vert le goût acide, irritant, inachevé. Or, c’est la satiété que l’on veut, et c’est notre condition humaine de la vouloir toujours, il faut préférer les fruits mûrs. »
C’est alors pour compenser cette quête que nous décidons cette année d’étendre le journal et d’approfondir ses analyses. Ainsi, nous pourrions porter notre étude à son stade d’ultime transformation. Et bien, là se perçoit le sens profond du titre « u kanal bu? »(Comment faire)
A cela nous nous efforçons de répondre par notre vision dans nos articles et notre compétence dans nos domaines d’exploitation et d’extension.
Isaïe Steven M. DIEME TL1b

Règlement Intérieur


Le séminaire moyen NOTRE DAME DU PERPETUEL SECOURS est une institution qui accueille les jeunes qui aspirent au sacerdoce, pour les aider à discerner plus clairement, en leur vie, l’appel du Christ qui veut faire d’eux des serviteurs de son Eglise.
Cette maison de formation leurs assure les conditions et moyens requis pour être à l’école de JESUS.
Parmi les conditions la place d’un règlement est d’une importance capitale dans un établissement de ce genre.
Le règlement est une exigence de la vie communautaire. Lorsque deux êtres humains vivent ensembles, ils ont besoin de se donner explicitement un certain cadre pour assurer la vie commune, par une discipline personnelle, à fortiori dans le cadre d’un grand groupe. Tel est le but que se propose d’atteindre le règlement qui régit la vie du séminaire.
Alors, puisque tu es entré librement dans cette maison, que ce règlement ne soit pas un poids lourd sur des épaules, mais un instrument précieux pour ton épanouissement intégral. Considère-le comme l’expression de la volonté du seigneur. Ainsi donc, du début à la fin de l’année, il te sera de mandé, en tant que séminariste de te conformer aux points suivants :
• La vie spirituelle
La vie spirituelle est la vie d’union avec Dieu Père, Fils et Esprit Saint. C’est un ensemble d’attitude et de conduite par lequel le baptisé épouse la communion intime du Fils avec le Père, DANS le même ESPRIT. Au séminaire tu as toujours les différents exercices de la vie spirituelle ou d’union à Dieu. (laudes- messes-chapelet et direction spirituelle). C’est de cette union que toute ta vie prendra, sa grandeur et son unité. Je reprends les points saillants tels que la messe, le chapelet et la direction spirituelle.
La messe : est « le centre et la racine de toute la vie du prêtre » nous dit Vatican II. Aussi y prendras-tu part quotidiennement en lui donnant toute l’importance requise. C’est une nécessité pour toi de te nourrir tous les jours de la parole de Dieu et du pain de vie.
Le chapelet: MARIE est la mère de Jésus. Elle lui à prodigué tous les soins dont mil a besoin, elle lui a formé et cœur et l’a initié à sa mission. Tout comme elle est la mère de Jésus elle est aussi ta mère. Aussi dans une confiance filiale, honore quotidiennement ta maman du ciel par la récitation du chapelet. Ne cherche pas les moyens de te « débiner » sous prétexte que c’est monotone … ou pas important. Marie, notre dame, patronne de notre maison sera ton soutient dans ta marche vers le sacerdoce dans la mesure où tu sais te confier à elle.
La direction spirituelle : pour mieux murir ta formation tu auras besoin d’un formateur qui t’encadrera en vue d’une vocation fructueuse. Tu exposeras à celui-ci tes soucis, tes peines qui gangréneraient ta vocation. Donc tu devrais forcément avoir un directeur spirituel formateur ou autre prêtre.
En plus des points cités ils y a des récollections trimestrielles.
Voila en quoi se résume la vie spirituelle au séminaire.
• La vie communautaire
La vie communautaire au séminaire s’accentue sur le partage des valeurs, des connaissances et des expériences vécues. On entend par communauté un ensemble d’individus ayant des caractères, des intérêts communs, ayant des cultures diverses. La vue communautaire se reflète sur l’activité que tu mènes au séminaire. Avant toute chose dans une communauté, il faut cultiver l’amour et l’entente. L’amour que tu as pour tes parents, frères et sœurs c’est cet amour que tu dois avoir envers tes frères séminaristes. Car la communauté du séminaire est ta deuxième famille. Mais, une communauté où tu sauras que tout ne t’appartient, tu n’as le droit aucunement de faire ce qui te plait. Quand on vient dans cette maison, on est sensé être grand (majeur). C’est de cette grandeur que tu devras te munir tout en te laissant guider par ta propre conscience.
Tu verras aussi que dans la communauté, il y a certaines activités où tu dois t’exercer .Comme par exemple : le travail manuel, le sport, et les charges etc.…
Hormis cela, tu as le travail scolaire : les études dans lesquelles partageras ton savoir.
Au demeurant, nous avons là le règlement de la vie du séminaire.
Turpin Claude M.P. DIATTA TL1b

Aprés 50ans d’indépendance...

Je rêve. Je rêve d’une Afrique où règne la paix et la fraternité. Je rêve qu’un jour les africains verrons la lumière.
Oui l’Afrique a besoin de lumière. Elle sombre depuis longtemps dans longtemps dans les ténèbres de la pauvreté et de la guerre. Elle souffre mon Afrique, elle est douloureuse mais vivante ; oui l’Afrique est vivante et tant que la vie est là l’espoir ne fléchira point..
Mais pour arriver à la lumière il faut d’énormes sacrifices.
O vous chefs d’Etat souciez vous du bien des peuples, travaillez à la création d’un monde nouveau où les oiseaux chantent et où les arbres fleurissent au lieu de toujours chercher à vous enrichir.
O vous frère africains acceptez de travailler chez vous, la main dans la main et comprenez que personne d’autre ne viendra nous développer notre Afrique. C’est dur mais il faut savoir que « le monde nouveau nait dans les larmes et les sueurs d’un combat sans fin »,
Soyons UN et que le petit grain d’espoir qui vit en nous grandisse et soit source de motivation et d’engagement. De cette sorte notre cher continent verra se lever la lumière et mon rêve sera réalité. Nous y croyons mais ce qui est sûr c’est que ce n’est demain la veille de cela.
Asséga Sylvain SAGNA TS2

Vocation


Du latin vocare signifiant “appeler”, la vocation est un appel auquel l’homme est invité à répondre.
Dans l’ancien testament, Dieu appelle sans cesse : Abraham pour être le père d’un grand peuple, moise pour guider ce peuple dans l’Alliance. Dans le nouveau testament, Jésus des hommes à être apôtre. Tous les hommes sont appelés à faire partie de la famille de Dieu et chacun répond à cet appel à sa manière : les uns dans le mariage les autres dans le célibat. Certains se mettrons au service de la cité, d’autres utiliserons leur dons dans la catéchèse. Les vocations sont variées mais tous nous sommes le même corps.
Dans les Actes des apôtres où rapporte la célèbre phrase entendue sur les chemins de Damas : « Saul, Saul pourquoi me persécutes-tu ? » Le Jeune séminariste est appelé aussi par Dieu de diverses manières et pour se faire il doit se poser de multiples questions. Car, il doit choisir entre deux choses. Dans ces deux choses, il doit prendre l’un et laisser l’autre ; ce qui veut dire que la vocation demande beaucoup de réflexion.
S’il choisissait d’aller au séminaire, il essaierait de cultiver cet appel, de le faire grandir pour qu’il murisse. Pour ce faire, il doit être toujours éveillé, attentif à la prière.
Exemple : Je peux comparer le séminaire a un arbre qu’on plante, arrose et protège pour tout ce qui peut la faire mourir; afin qu’il puisse se développer, grandir et donner du fruit. Et ces fruits sont les prêtres qui après une longue formation, ont des bagages qui leur permettent de parler de Jésus dans le monde entier.
Gildas O.G MANGA TL2A

Mon arrivée au séminaire


 Qu’est ce qu’un séminaire?
Un séminaire est un internat, une maison de formation qui rassemble des jeunes de différents horizons et les prépare en vue du sacerdoce.
 Comment suis-je arrivé au séminaire ?
Le mot séminaire m’a toujours plu. Et une nuit j’ai même rêvé être au séminaire ; et dés mon enfance j’ai dit à ma mère que je voulais y aller. Un an plus tard je me présentai au concours d’entrée au séminaire organisée par la paroisse de Brin, auquel sans trop de peine. C’était en Juin 2002. A l’annonce de la nouvelle à ma famille, mes oncles et mon frère qui m’a précédé au séminaire me disent ceci : à celui qui veut devenir disciple du Christ, il est nécessaire de réfléchir sur les exigences de la formation et de la vie au séminaire. Car, suivre le Christ n’est pas chose facile, cela demande beaucoup de sacrifice. En Octobre, l’heure sonna je devrais alors quitter ma famille pour le rejoindre le séminaire St Jean de NYASSIA.
Mais pour des raisons de santé, j’ai quitté tard ma famille. C’était le 11 Novembre 2002
 Qu’est ce qu’ai –je rencontré au rencontré au séminaire?
A mon arrivée, j’ai rencontré des jeunes sympathiques, épanouis partout, qui pour la plupart c’était leur première fois d’y être. Au fil du temps nous avons appris à nous connaitre, à nous mettre au service des autres, aidés en cela par nos formateurs malgré leur sévérité, leur rigueur, nous restions des authentiques enfants à l’image de Camara LAY E, pressé d’être unis et comptés au rang des grands. Nous avons appris aussi à prier, à nous respecter. En somme vivre le plus grand commandement de l’amour : qu’est la vie communautaire.

Emmanuel BASSENE 1LA

samedi 13 février 2010

J'enseigne aux ignorants qui ignorent la liberté au séminaire


“ Si le radical c’est l’idéal, oui je suis radical.” Oui à tous points de vue, je comprends ; je veux et j’appelle le mieux. Le mieux quoique prouvé par ma vision que le séminaire n’est pas ennemie de la liberté humaine.
Comme l’abbé Bernard aime le dire lors de ses messes « il est question de discernement » or le discernement ne pas nuire à la liberté. Une distinction où la société n’admet plus la misère, la religion n’admet plus l’enfer, l’humanité n’admet plus la guerre me semble le caractère d’une société, d’une religion et d’une humanité supérieure.
Au séminaire nous avons comme devise la solidarité. Solidarité au niveau des études, solidarité au niveau de la formation spirituelle et même dans l’habillement. Donc la solidarité pour des séminaristes est un facteur qui prouve la liberté des séminaristes. Ainsi je peux dire que le besoin du séminariste s’est de s’égaler soi même en sorte que rien de ce qu’il veut ne demeure étranger ou contraire à son vouloir et rien de ce qu’il veut ne demeure inaccessible ou impossible. Pour vraiment le prouver, dans le monde la société respecte des normes sans se rendre compte. Une prise de conscience montre qu’elle vit des règles parfois contraire à son vouloir mais que faire ? on ne peut pas s’empasser. Néanmoins cette société vit une liberté.
En effet le problème c’est l’expression « séminaire maison de formation » cette expression fait le babélisme, toute l’incompréhension réside sur ce titre. Un titre avec son sens, un sens qu’il faut comprendre : maison de formation sociale pour une vie sacerdotale et sociable. Chaque institution a ses principes et se lois et c’est là que se pose la question du discernement. Si un séminariste répond aux questions qu’est-ce qu’être au séminaire ? Pour qui et pour quoi ? là il sera libre apporter une réponse à ces questions c’est vivre la solution en regardant toujours les avantages qu’apportent cette maison au lieu de ne voir que les inconvénients. Alors la liberté du séminariste est bien une liberté qui favorise une meilleure vie communautaire.
En somme la liberté du séminariste n’est pas tuée mais elle est socialisée.
Joachim DIATTA 1Lc

La compositon des moeurs


De nos jours, avec le phénomène de la mondialisation, de profondes modifications ont été apportée à nos mœurs. Ainsi, ces modifications comportent biens des avantages mais aussi des inconvénients.
Dans la plupart des pays surtout ceux d’Afrique on voit que les gens ont tendance à se libérer de leurs véritables pratiques pour se fier aux pratiques instaurées par les puissances étrangères.
Certes il est important de miser pour le modernisme, il ne faut pas exclure nos coutumes. En effet, c’est par la sauvegarde de nos mœurs que nous parviendrons a mieux connaitre les réalités de nos sociétés. Suite à différentes étapes nous arrivons à assimiler ce qui se vit. D’où le slogan des anciens qui dit : « toute chose a son temps ». Certaines personnes donc sont souvent tentées par l’exotisme et c’est pour cela minimisent où même refusent d’adopter leur cultures et cela au nom de la modernité. Ce que ces gens feignent de ne pas savoir est que ces peuples étrangers ont leur propre civilisation qu’ils tentent d’imposer car se disent-ils plus civilisés que les peuples africains.
La différence ne signifie pas infériorité et absence de culture. Même si nous n’avons pas les mêmes manières de pratique nous avons en fin de compte le même résultat puisque dans un contexte bien déterminé on apprend à se respecter et à respecter son prochain.

Gérard ASSINE 1LA